Les rues et les ruelles de la cité Plantagenêt comme la Grande Rue par exemple, sont bordées par plus dune centaine de maisons à pans de bois dont le 101 fait partie. Elles datent en majorité des XVe et XVIe siècles.
Depuis quelques années, les maisons retrouvent progressivement leurs couleurs médiévales, bleues, vertes ou rouges, rouge et ocre en ce qui concerne les couleurs du 101 Grande rue.
Aujourdhui, des artisans et des restaurants occupent les anciennes échoppes qui se trouvaient en rez de chaussé de ces maisons. Parmi ceux-là, on trouve lauberge des 7 plats, des galeries darts, latelier La clef divoire : réparateur et accordeur de pianos mais aussi vente et location dinstruments, des cavistes...
Le Mans est une cité très ancienne qui existait dès lépoque Celtique. Avant même la conquête Romaine par Jules César au Ier siècle avant Jésus-Christ, son nom était Vindunum. A lépoque Gallo Romaine elle sest aussi appelée Subdunum et son nom a progressivement évolué vers Le Mans, la ville des Cénomans (du nom de la tribu Gauloise). Au Moyen-Age Le Mans est la capitale dun Comté qui sera intégré à celui dAnjou puis à lEmpire Plantagenet.
Le Mans a un temps porté le nom de ville rouge. Ce surnom vient de ses fortifications construites à lépoque gallo-romaine en brique rouge.
Cest la seule ville de France à avoir gardé ses fortifications du IIIe siècle dans un bel état de conservation.
Le coeur historique du Mans a été récemment baptisé Plantagenêt. Plantagenêt désigne depuis 2003 le coeur historique du Mans en hommage à la naissance de la dynastie Plantagenêt dans cette cité.
Le coeur historique regroupe 1700 ans darchitecture.
Environ 4000 ans avant notre ère, un menhir a été dressé sur une colline surplombant la rivière Sarthe. Dressé sur ce site du Vieux-Mans (aujourdhui Cité Plantagenêt), le menhir est le plus vieux témoin de lhistoire mancelle.
Cette pierre levée, longtemps considérée comme le "nombril" du Mans, a été lobjet de divers cultes faisant de lui le centre de lunivers ou encore un symbole de fertilité. Signe païen, il a été sauvé de la destruction par Saint-Julien, venu christianiser Le Mans au IVe siècle. Le religieux laurait coifé dune croix disparue depuis. Le menhir a été accolé à la cathédrale lors de sa construction. Il sagit du dernier témoin dun lieu où se trouvaient dautres pierres sacrées.
Vous pouvez aller le découvrir à 500 m du 101, en remontant la Grande rue (vers la Cathédrale), continuer tout droit dans la rue de la Reine Bérengère (passer devant le musée), à gauche en longeant la cathédrale Sain-Julien puis à droite, vous arrivez place du Cardinal Grente où vous pourrez admirer ce vestige antique une fois que vous laurez trouvé. Nous pouvons aussi vous y accompager.
Ce lieu préhistorique sérige pour témoigner de lhistoire de la ville du Mans. La région fut envahie par les légions romaines en 57 avant Jésus-Christ alors que la ville était occupée par les celtes Aulerques, Cénomans. A léépoque, Le Mans était alors connue sous le nom de Vindinium. Au fil des siècles le Mans na cessé de se développer dans plusieurs secteurs. En effet, à ce jour, le Mans fascine encore par son histoire. Mais afin de comprendre le prestige actuel de la ville, il est essentiel den connaître les origines.
Les débuts de la ville du Mans.
Claudius Ptolémée fut la toute première personnalité à répandre la réputation de la ville romaine de Vindinium. Celle-ci était alors la capitale des Aulerci, une sous-tribu de lAedui. Outre lappellation de Vindinium, le Mans était à lépoque, également connu sous le nom de Civitas Cenomanorum ou Ville des Cenomanus. Alors que la langue française a progressivement remplacé le latin Vulgarien, Cenomanus devint Celmans. Le préfixe Cel-, avec une consonance française sapparentait aux mots "ceci" et "cela". Cest donc sans trop de surprise que cel, fut antérieurement remplacé par "le".
Lempreinte de la dynastie Plantagenêt est fortement ancrée dans lhistoire du Mans. Dailleurs, lalliance entre Plantagenets et Le Mans survint le 17 juin 1128. Cest à cette date que fut sanctifié le mariage de Geoffrey Plantagenêt et Matilda, respectivement le comte dAnjou et du Maine et veuve de lempereur allemand Henry V.
Le bel aspect physique de Geoffery lui a valu le surnom de "le Beau". Lappellation Plantagenet quant à elle lui fut attribuée pour son habitude de porter une brindille dans son chapeau. En effet, létymologie de cette appellation vient du nom latin de la "branche", planta et genista qui signifie "usine de balais".
Aujourdhui le Mans est marqué par de nombreux échos à lépoque Plantagenêt. Lancienne capitale du Maine semble être un témoignage de la gloire de cette belle époque. Larchitecture qui domine dans la ville est restée la même que celle de lépoque du Beau, les bâtiments arborant des murs et des fenêtres semblables à ceux des appartements des comtes et souverains Plantagenêt. Les locaux administratifs eux aussi ny dérogent pas. Cest ainsi que dans lactuel hôtel de ville, la collégiale Saint-Pierre-La Cour, larchitecture relate tout aussi bien la belle époque de la dynastie Plantagenêt.
Le Mans, cette ville "préhistorique", est marquée par une histoire tumultueuse. Les origines de la ville sont aussi passionnantes que laspect aujourdhui arboré par ses rues.